CHARLES AVERY - Onomatopoeia
Il y a des mondes où des artistes nous emmènent le fait de rentrer dans l'exposition est en soi une acceptation.
A soi de se laisser porter.
Tout commence par une histoire qui passe d'un sujet à l'autre, une manière de nous faire comprendre dès le départ d'oublier toute logique. Introduction périlleuse, mais qui donne le signal.
Un nouveau monde imaginaire, un serpent avec un bras qui est en fait une publicité pour un bar, des œufs cornichons que les habitants mangent par addiction, des fantômes que j'ai eu plaisir à retrouver sur certains des dessins imposants de Charles Avery...
Un banc est installé au début de l'exposition qui, me semble représenter le hall d'immigration de mon escale , deux classeurs conséquents expliquent le monde de l'artiste, le temps de s'imprégner des traces d'explication des œuvres.
Pendant l'attente, on se retrouve face a un nouveau globe, où est écrit The Sea of Clarity entre autres.
Charles Avery est écossais, pourtant dans ses œuvres on retrouve des phrases en français et en anglais.
Créer un monde demande d'infini détails que l'on retrouve avec plaisir dans son travail.
Des dessins, de la peinture, des énigmes, des sculptures permettent de me mélanger les saveurs et les pistes d'initiation.
On retrouve un monde imaginaire similaire au notre sur la distinction des êtres, la hiérarchisation des classes, le monde, l'animation, le commerce du sexe, l'alcool, la pauvreté, la vieillesse.
L'auteur laisse sur ses dessins les fantômes de ses esquisses qui sont du meilleur effet.
Je suis passionné de science fiction, le fait de porter sur un monde imaginaire des stigmates de notre monde est réalisé avec finesse.
J'étais accompagné de Zimilyn dans ce voyage, nous avons ris, échangés nos idées et nos pistes de réflexion ce qui a rendu ce parcours ludique et décale.
Notre phrase de Charles Avery : "We don't stay here because of gravity we stay because we like it".
Points forts : les explications qui vous guident dans l'exploration de son monde, le mélange des arts, le cadre de l'exposition, les personnes qui conversent avec vous si vous le voulez sur les œuvres de l'artiste
Points faibles : la fatigue que l'on ressent après la concentration dont on a besoin pour entrer dans ce monde imaginaire
J'ai passé un bon moment, en une heure, j'ai lu un livre, pu apprécier la qualité du dessin et de la peinture, retrouver des zestes de science fiction, fait la rencontre d'un monde original, vu de jolies sculptures.
En une heure, une heure...
Merci Charles Avery
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