Soledad
tu n'as jamais été mon style de femme et pourtant,
voilà maintenant deux ans, que tu vis dans mon appartement,
j'essaie de te fuir, mais ta présence me rassure, vu que j'ai pris cette sale habitude,
de parler de mes incertitudes avec toi,
qu'attends tu de moi? mes proches m'ont prévenu de me tenir loin de toi,
comme un aimant tu m'attires, l'incompréhension tu attises envers moi,
des remarques du genre, mais que fais tu avec elle?
tu mérites mieux que ça, cette relation est destructrice comme l'alcool,
une drogue, qui te rendra dépendant et te laissera des séquelles,
que faire, j'ai beau chercher mais je n'arrive pas à trouver,
vu que peux de femmes, m'acceptent aussi bien que toi,
tu prétends m'aimer, mais sache que ce n'est pas réciproque,
je doute de ta franchise et comme un vieux couple blasé, je vis avec toi en colloque,
je suffoque, je m'habitue à ta présence et supporte,
de moins en moins celle des autres, jte regarde mais par fierté jte dirai pas que jme vautre,
ta jalousie me flatte, mais je suis plutot en amour,
mon manque d'assurance, me perturbe et me joue de mauvais tours,
je sais , je sais, qu'un jour je devrais te quitter,
refermer cette parenthèse comme je l'ai ouverte et avancer,
en attendant, je cède à la facilité comme d'habitude,
je reviens vers toi ma solitude,
mi soledad,
j'ai jamais voulu ça,
malgré moi, je reste attiré par la douceur de tes draps,
jme noie dans tes bras,
tu es ma compagne, une fidèle épouse,
celle qui me soutien alors que les autres te jalousent,
ma solitude, mi soledad,
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